étude des relations entre les humains et les chauves-souris (Conakry, Kindia)
Les maladies zoonotiques ont acquis une attention internationale, et ce notamment en Guinée
depuis l’épidémie à virus Ebola (2013-2016). Les recherches scientifiques se fixent pour objectif de
comprendre les mécanismes d’émergence d’une infection de la faune sauvage à l’homme. Au cœur
d’une perspective transdisciplinaire (EboHealth), l’enquête présentée ici s’intéresse aux interactions
entre les chauves-souris (désignées par les scientifiques comme animal vecteur du virus Ebola) et les
populations. L’ethnographie menée sur deux terrains (l’un urbain au sein de Conakry, l’autre rural dans
un village peul de la préfecture de Kindia), vise à identifier les perceptions, les représentations et les
moments de contact impliquant les chiroptères dans des univers culturels, écologiques et sanitaires
variés. Dans un contexte d’évaluation des risques et de préparation aux épidémies, la chauve-souris
est la source de discours multiples entre volontés de dispersion et de conservation.
Par: Benjamin FREROT – Master Anthropologie (Lyon2, IRD, CERFIG)