Début 2013, donc, je suis de retour à Conakry. En décembre de la même année, l’épidémie de la maladie à virus Ebola la plus redoutable de l’histoire démarre à l’autre extrémité du pays. Pendant que les ONG et les urgentistes du monde entier s’activent pour l’endiguer, je me projette dans l’après. Je postule pour coordonner un programme de recherche et de soins lancé par deux institutions françaises, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et l’Inserm, avec l’université de Montpellier, auprès des survivants d’Ebola.